FN : "une vieille formation politique" selon Florian Philippot

Florian Philippot vice-président démissionnaire du Front national

Il y a quelques mois encore, Florian Philippot était numéro 2 du Front national (FN). Il a démissionné en raison des divergences au sein du parti et a créé le patriotisme. Il pense, d’ailleurs, que ce dernier est majoritaire en France. "On va faire notre grand événement fondateur à Arras le 18 février. Il faut un patriotisme moderne, crédible, rassembleur (…) Une majorité de Français défendent une culture française, le progrès social, l’indépendance et donc, le Frexit, toute autre méthode est une petite arnaque (...) Je crois que les vieilles formations politiques, que ce soit la France insoumise, le Front national ou d’autres, n’ont pas la capacité d’incarner cette modernité, ils l’ont prouvé", a-t-il évoqué.

Le Front national s’égare

Dimanche, au micro de BFM politique, Florian Philippot a expliqué que le parti où il a été vice-président n’a aucune chance de gagner, son évolution actuelle ne le permet pas, selon ses dires. Actuellement, Philippe Olivier, faisant partie du FN, affirme qu’un changement de ligne est en train de se produire au sein du parti. Pour le FN, contempteur de la monnaie unique, le Frexit n’est plus une priorité, d’où la transparence du parti depuis la rentrée politique. "Si on abandonne le combat pour la souveraineté, on devient incohérent. Si vous ne dites plus que la "loi travail" est une exigence européenne, vous devenez aphone", indique le souverainiste Florian Philippot.

Florian Philippot s’attaque non seulement au Front national, mais également au parti Les Républicains, en avouant que sans une proposition de "Frexit ", tous ceux qui promettent aux Français de la protection économique ou culturelle voire une bonne régulation de l’immigration sont dans le faux et le mensonge.

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