Le chef de l’Etat Emmanuel Macron développe une série de mesures ce mercredi face aux policiers et aux gendarmes. Découvrez les points importants de cette intervention du président au palais de l’Elysée.
Policiers, gendarmes et membres de l’opération Sentinelle ont répondu présents à l’appel du chef de l’Etat Emmanuel Macron ce mercredi. Face à la menace terroriste qui pèse sur la France, le président de la République a expliqué devant ses hôtes que la première mission de l’Etat est d’assurer la sécurité des citoyens. "Et quand nous sommes défaillants sur cette mission, nous sommes moins audibles pour le reste", a-t-il lâché. Le locataire de l’Elysée appelle à un partage des informations pour lutter contre le terrorisme. Dans la foulée, il a déclaré qu’il était indispensable de sortir de l’état d’urgence.
Pour le maintien de l’ordre, Emmanuel Macron a déclaré que "toutes les opinions, mêmes les plus dissidentes, peuvent être exprimées, tant qu’elles ne menacent pas l’ordre démocratique." Le président de la République maintient l’amélioration du recueil et de l’exploitation du renseignement. "Sept décrets ont été publiés en août" en ce sens, a-t-il rappelé. Le chef de l’Etat a annoncé un nouveau plan national contre la radicalisation pour le mois de décembre. "Je souhaite aussi que les dispositifs de ’caméra-piéton’ puissent être étendus", a-t-il ajouté.
Le chef de l’Etat a surtout insisté sur la sécurité des citoyens. Dans cette perspective, "le souhaite aussi que les dispositifs de ’caméra-piéton’ puissent être étendus", a-t-il indiqué. Par ailleurs, en ce qui concerne la "police de sécurité du quotidien", qui entrera en vigueur début 2018, la concertation allant dans ce sens débutera dès lundi, a confié Emmanuel Macron.