La décision gouvernementale de diminuer le nombre des emplois aidés continue d’être toujours très commentée par ceux qui en subissent les conséquences.
Invitée de RTL ce dimanche 27 août, Vanik Berberian, président de l’Association des maires ruraux de France et aussi maire de Gargilesse-Dampierre (Indre) a donné son avis sur la baisse du nombre des emplois aidés. Selon elle, cette diminution des emplois aidés annoncée par la ministre du Travail, Muriel Pénicaud, va être source de problèmes notamment pour les collectivités locales et le monde associatif. Une décision qui va leur porter préjudice.
Elle a par ailleurs souligné que "l’été a été noir pour les collectivités locales". Elle a aussi ajouté que "de l’inquiétude, on passe à la colère. (...) On apprend que certains emplois ne sont pas reconduits pour la rentrée, on ne peut pas fonctionner de cette manière-là". De ce fait, certaines communes se retrouvaient dans l’obligation de reculer la date de rentrée qui est prévue dans huit jours.
Pour rappel, l’école, l’aide à domicile, l’animation dans les centres sociaux et aussi la sécurité constituent les secteurs qui ont le plus besoin du recours aux contrats aidés. A ceci s’ajoutent aussi les hôpitaux, les services de restauration collectives ou encore les associations culturelles et sportives. Des secteurs d’activités associés à "tout ce qui concourt à la vie quotidienne" conclut V. Berberian.
A titre de rappel, l’exécutif a justifié la diminution du nombre des contrats aidés par la nécessité de réaliser des économies. V. Berberian y a réagi en déclarant : "Faire des économies, oui. Mais à condition qu’on regarde où et pas de n’importe quelle manière". De son côté, Muriel Pénicaud doute de l’efficacité réelle des contrats aidés. Selon elle, une seule personne sur quatre seulement réussit à décrocher un emploi à l’issue de la fin de ce type de contrat.
>>> A lire aussi : Muriel Pénicaud : les contrats aidés sont "précaires"
(Source : rtl.fr)
>>> Lire plus d’articles sur les contrats aidés.