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Le président prévoit de s’exprimer devant le Congré, lundi prochain à 15h00 (heure métropole). Une décision qui met les autres partis dans tous leurs états.
Emmanuel Macron a annoncé qu’il va prendre la parole devant le Congrès, lundi prochain à 15h00. Une réunion du Parlement en Congrès à Versailles qui suscite de nombreuses réactions notamment de la part des autres politiques et partis.
Certains d’entre eux parlent d’"en marche vers la dictature" à l’instar de Nadine Morano tandis que d’autres estiment que cette initiative est juste "inutile" ou encore une humiliation à l’égard du Premier ministre, rapporte 20 minutes.
Le président de l’UDI, Jean-Christophe Lagarde, député membre du groupe Les constructifs : Républicains, UDI, indépendants a déclaré : "Laissons le président présider, le gouvernement gouverner. Parler avant son gouvernement, c’est l’affaiblir. Le député UDI a d’ores et déjà annoncé boycotter le Congrès."
De son côté, le n°2 FN, Florian Philippot dénonce cette action en disant : "Macron réunit le Congrès pour rien. Juste pour sa communication personnelle et singer le président américain. Les Français méritent mieux."
Le député de la France Insoumise, Adrien Quattennes quant à lui, plutôt ironique, s’insurge : "Nous irons donc au château écouter le grand Prince jupitérien. Toute une conception du renouvellement !"
Nicolas Dupont-Aignan estime que le président humilie son PM en agissant ainsi : "En convoquant le Congrès de Versailles, #Macron humilie Edouard Philippe : les législatives sont passées, plus besoin des voix de droite !"
L’Elysée, par le biais de son porte-parole en la personne de Christophe Castaner, a réagi à tous ces commentaires critiques en déclarant : "le président de la République a pris un engagement devant les Français de réunir le Congrès une fois par an pour balayer un certain nombre de sujets."
De son côté, Edouard Philippe, en déplacement pour la première fois à Tallinn en Estonie, s’est manifesté en soulignant qu’"y aura deux expressions à la fois parfaitement en ligne et en même temps complémentaires." Pour rappel, cette intervention d’Emmanuel Macron devant le Congrés aura lieu la veille de la déclaration de politique générale du Premier ministre.
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