Invité dans le journal de TF1 lundi soir, le maire du Havre Edouard Philippe a confié les raisons qui l’ont incité à accepter le poste de Premier ministre.
Après mûre réflexion et consultation, Edouard Philippe a accepté la proposition du président de la République Emmanuel Macron. Dans le journal de TF1 lundi soir, quelques heures après sa nomination, le nouveau locataire de Matignon a évoqué ses motivations. Face à Gilles Bouleau, il a expliqué que la situation actuelle de la France impliquait de "tenter quelque chose qui n’a jamais été tenté" avec des hommes et des femmes de droite, du centre et de gauche dans un même gouvernement. Avec les propositions du chef de l’Etat, il va essayer de construire une majorité avec des gens de la droite, de la gauche et de la société civile pour faire réussir la France et la faire avancer, a-t-il détaillé.
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Alors que la composition du nouveau gouvernement sera connue ce mardi après-midi, le Premier ministre a insisté sur l’importance de recomposer la vie politique. Edouard Philippe a même parlé d’un "ciment puissant". Il est alors primordial de "trouver les bonnes personnes qui partagent cette ambition pour la France et ce refus du sectarisme", a-t-il insisté. A la question de savoir s’il allait quitter le parti Les Républicains, le locataire de Matignon n’a pas donné de réponse précise. Cependant, il a assuré qu’il allait aider Emmanuel Macron à réussir comme il fallait l’aider à gagner face à Marine Le Pen au second tour de l’élection présidentielle.
Mettre fin à "l’essuie-glace gauche-droite"
Le Premier ministre Edouard Philippe a souligné que la France se trouve dans une situation nouvelle face à une droite et une gauche éliminées au premier tour de la présidentielle. "On peut faire comme avant, on peut faire comme si rien ne s’était passé, on peut s’amuser à faire l’essuie-glace" gauche-droite", a indiqué le chef du gouvernement. "Mais ce n’est pas ça que veulent les Français, ils veulent que la France réussisse, reparte", a-t-il exprimé. Le gouvernement "rassembleur de compétences" qui sera bientôt dévoilé devra, selon lui, "donner une majorité de progrès" au président de la République.
Édouard Philippe sur sa nomination : "Ce n'est pas une décision qu'on prend à la légère, peut-être encore plus en ce moment..." #LE20H pic.twitter.com/7n2ZCQVPGN
— TF1 Le JT (@TF1LeJT) 15 mai 2017