Une fois élu(e) ce dimanche soir, découvrez ce qui attend le(a) nouveau(elle) président(e) de la République à partir de la semaine prochaine.
Ce dimanche 7 mai, aux alentours de 22 heures (heure de La Réunion), les Français connaîtront le nom du nouveau président ou de la nouvelle présidente de la République.
Si pour l’instant, impossible de savoir qui de Marine Le Pen ou d’Emmanuel Macron a remporté le second tour, le calendrier politique d’après second tour lui est déjà connu.
Le ministère de l’Intérieur annonce les résultats définitifs du second tour de l’élection présidentielle. Et ce après avoir reçu les procès-verbaux des commissions locales, mais aussi le recensement général des votes et traitement des contestations.
Cette date est aussi celle de la capitulation allemande lors de la Seconde Guerre mondiale. Plusieurs commémorations du 8 mai 1945 sont donc prévues ce jour-là. François Hollande, le président sortant, a alors la possibilité (mais pas l’obligation), d’y convier le ou la nouvelle présidente de la République.
Deux jours plus tard, le président du Conseil constitutionnel, en la personne de Laurent Fabius, est chargé d’annoncer les résultats officiels du second tour. C’est lui qui proclamera le nom de Marine Le Pen ou d’Emmanuel Macron. Des résultats qui seront ensuite publiés le jeudi 11 mai au Journal officiel. À ce moment-là, le patrimoine du (de la) candidat(e) élu(e) sera rendu public.
Alors que le nom du prochain président (ou prochaine présidente) sera connu dès dimanche soir après 22 heures, il faudra faire preuve de patience. La prise de fonction (ou passation de pouvoir), n’est fixée que le week-end après les résultats du second tour. Soit le 13 ou 14 mai, marquant la fin du quinquennat de François Hollande.
Une fois la passation de pouvoir effective, le nouveau président aura comme première tâche de nommer son Premier ministre. Le nom de Nicolas Dupont Aignan a été évoqué par Marine Le Pen, mais Emmanuel Macron n’a pas encore fait connaître son choix.
Les 11 et 18 juin prochains, sont prévus les élections législatives. L’objectif étant d’élire les 577 députés de l’Assemblée nationale. Un enjeu de taille pour le prochain ou la prochaine président(e) de la République, qui, s’il veut obtenir la majorité absolue, devra présenter 289 élus.
Dans le cas contraire, l’on se dirigera vers une nouvelle cohabitation. Une situation survenue à trois reprises sous la Ve République.