Le candidat d’En Marche Emmanuel Macron est arrivé en tête dans les résultats du premier tour de l’élection présidentielle. La grande famille socialiste se tient derrière l’ancien ministre de l’Economie qui affronte Marine Le Pen au second tour.
De Manuel Valls à Claude Bartolone
Si la plupart des ministres ont déjà appelé à voter pour Emmanuel Macron, de nombreux politiques de gauche ont également suivi cette tendance. Parmi eux, l’ancien Premier ministre et malheureux candidat à la primaire du PS a lancé un appel sur son compte Twitter. "Comme au 1er tour je voterai Emmanuel Macron le 7 mai", a-t-il écrit. Manuel Valls a souligné "la gravité du moment" avec la qualification de Marine Le Pen. De son côté, Claude Bartolone, président de l’Assemblée nationale, a insisté sur le rassemblement de "tous les républicains et progressistes" pour une victoire d’Emmanuel Macron au second tour de la présidentielle.
L’ancienne garde des Sceaux Christiane Taubira soutient également Emmanuel Macron malgré leurs divergences d’opinions notamment sur le mariage homosexuel. Elle a appelé dimanche soir à voter sans "atermoiement" pour le candidat d’En Marche et à mener ensuite "le combat pour les idées" lors des élections législatives. "Ni doute ni atermoiement, évidemment nous voterons Macron", a-t-elle déclaré sur Twitter. Anne Hidalgo, maire PS de Paris et soutien du candidat PS Benoît Hamon suit la même tendance pour le second tour. "Sans ambiguïté et sans hésitation", elle a appelé dimanche soir les électeurs à à voter pour Emmanuel Macron au second tour. "J’appelle ce soir, sans ambiguïté et sans hésitation, à faire barrage au Front National et à voter au second tour pour Emmanuel Macron", a-t-elle indiqué. L’élue n’a pas caché son inquiétude face à la présence du Front National au second tour.
Sans appeler directement à voter pour Emmanuel Maceron, Jean-Christophe Cambadélis, le premier secrétaire du PS, a appelé à faire barrage au FN. Il a écrit sur Twitter que "le PS va devoir se rassembler pour faire barrage au FN", car "le 2e tour n’est pas gagné". Il n’a pas manqué de saluer "la campagne courageuse de Benoît Hamon" qui a récolté entre 6 et 7% des voix au premier tour de l’élection présidentielle.