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Outre les candidats à l’élection présidentielle, le chef de l’Etat François Hollande lui-même a également taclé Jean-Luc Mélenchon.
Alors qu’il progresse dans les sondages, Jean-Luc Mélenchon se trouve dans le collimateur de ses adversaires. En l’espace de quelques jours, il est la cible d’attaques de tout genre.
Emmanuel Macron a dénoncé "l’indignation facile" et "l’indignation d’estrade" du candidat de la France insoumise. "Le révolutionnaire communiste, il était sénateur socialiste quand j’étais encore au collège ! Que veut-il nous faire croire ?", a lâché l’ancien ministre de l’Economie. De son côté, François Fillon a critiqué le caractère radical du programme de son rival. Selon l’ex-Premier ministre François Fillon lors d’un meeting dans la cité phocéenne, le programme communiste de Jean-Luc Mélenchon ne va pas redémarrer l’économie française. Le camp de Benoît Hamon ne s’est pas écarté du lot. Le candidat socialiste a surtout évoqué la politique internationale, rapporte RTL.
Contre toute attente, le président de la République François Hollande a lui aussi taclé Jean-Luc Mélenchon. Dans un entretien accordé au Monde mercredi 12 avril, le chef de l’Etat est sorti du silence en jouant la carte de la franchise. "Il y a un péril face aux simplifications, face aux falsifications, qui fait que l’on regarde le spectacle du tribun plutôt que le contenu de son texte", a lancé l’actuel locataire de l’Elysée qui quittera son poste dans quelques semaines.
Pour répondre à ses détracteurs, Jean-Luc Mélenchon a riposté avec ironie sur son blog. Face à certaines descriptions concernant les malheurs qui s’abattraient s’il était élu, il n’a pas hésité à s’amuser. "De nouveau on annonce avec ma victoire électorale l’arrivée de l’hiver nucléaire, des pluies de grenouilles, les chars de l’Armée Rouge et le débarquement des Vénézuéliens", a-t-il déclaré.
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