À quelques jours du premier tour de la présidentielle en France, François Hollande suscite toujours autant la curiosité sur le candidat qu’il soutient réellement.
Plus son départ de l’Élysée se rapproche, plus l’actuel président de la République se livre en confidences. Lors d’une visite express à la Fondation Charles-de-Gaulle, François Hollande rappelle à quel point le chef de la France Libre a influencé le monde de la politique française. "Comme le disait André Malraux, tout le monde a été, est ou sera gaulliste. À l’époque, je n’avais pas trop apprécié ces mots. Mais aujourd’hui, je pense que tout président de la République a été, est ou sera gaulliste", a estimé le chef de l’État.
Il faut dire que l’une des principales ambitions de François Hollande est de marquer l’histoire française par ses actions. Défenseur des institutions face à la montée du populisme, le président de la République est même prêt à reconsidérer ses anciennes positions en ce qui concerne le candidat qu’il soutient à l’élection présidentielle.
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Tel est le cas pour la candidature d’Emmanuel Macron. Lors d’une interview par Le Point, le chef de l’État a reconnu que "la politique a besoin de renouvellement". Des propos ambivalents qui peuvent s’appliquer à n’importe quel candidat, y compris le socialiste Benoît Hamon. La raison à ce tact ? Éviter les frictions avec le PS.
Cependant, les penchants politiques de François Hollande transparaissent çà et là, rendant ainsi la gauche sceptique sur ses réelles positions. Le chef de l’État a notamment salué le pari "pour le moins audacieux" d’Emmanuel Macron en créant le mouvement En Marche ! " Le président pense que seul Emmanuel Macron peut l’emporter face à Marine Le Pen", certifie même un parlementaire hollandais, sous couvert d’anonymat. Selon son entourage toutefois, le président de la République française attendra l’entre-deux tours pour annoncer officiellement qui il soutient pour ces élections présidentielles.
Source : Le Figaro