Marine Le Pen, Emmanuel Macron, Benoît Hamon, François Fillon et Jean-Luc Mélenchon ont débattu pendant plus de 3 heures en évoquant leur programme, leur vision de la France, ... et plusieurs autres sujets.
Pour le premier grand rendez-vous de la campagne présidentielle, les cinq principaux candidats à l’élection présidentielle se sont livrés à un débat animé avec des piques lancées de toutes parts. Ils ont surtout évoqué la société, l’économie et la place de la France dans le monde.
"Je veux être le président du redressement national", a répondu François Fillon qui a été le premier à prendre la parole (après le résultat du tirage au sort).
Jean-Luc Mélenchon veut être " le dernier président de la Ve république".
Pour succéder à François Hollande, président normal, Benoît Hamon a lancé "Je serai un président honnête et juste".
"Je veux être la présidente de la République française", a souligné Marine Le Pen qui en a profité pour tacler les dirigeants actuels et leurs relations avec l’Allemagne.
Durant ce débat, les 5 candidats ont révélé les principaux points de leurs programmes pour l’économie. François Fillon prône la fin des 35 heures déplorant "une situation en matière de chômage qui est inacceptable". Il a alors expliqué que "Plus y a d’heures travaillées, plus il y a de production, plus il y a de richesse". De son côté, Emmanuel Macron "propose de la souplesse, de la liberté aux entreprises". "Nous allons assister à l’impact de la révolution numérique sur le travail", prévient pour sa part Benoit Hamon. Pour le candidat de la gauche, "Le revenu universel permettra d’augmenter de 200 euros le SMIC net sans jamais toucher le SMIC brut". Pour affronter le chômage, Jean-Luc Mélenchon veut appliquer " une politique de la demande dans les domaines du futur : la culture paysanne, l’économie de la mer...". Fidèle aux principes du parti, Marine Le Pen a lancé vouloir le "patriotisme économique". "Ce qui m’importe c’est le travail des Français, je ne suis pas chargé de développer l’emploi chez les voisin. Je veux aussi mettre en place un protectionnisme économique", a-t-elle expliqué.
Pour ce qui est du système de la retraite en France, il est "extrêmement injuste", regrette Emmanuel Macron. "On ne peut pas demander sans cesse aux Français de faire un sacrifice. Or, des économies ailleurs on peut en faire : l’aide médicale sera supprimée, l’immigration qui coûte une fortune, par exemple", a pour sa part lancé la candidate frontiste. Alors que Mélenchon fustige qu’"On est revenu au niveau où elles ont été créées, en 1910", François Fillon prône la continuité. "Je propose aujourd’hui qu’on continue l’évolution jusqu’à 65 ans au rythme qui a été mis en oeuvre. Grâce à cela on sécurisera les pensions de retraite, et ensuite on pourra augmenter les petites retraites, les pensions de réversion et à la fin faire une réforme structurelle", a avancé le candidat de la droite.
Durant cette partie, François Fillon n’a pas manqué de tacler Emmanuel Macron, qui selon lui est "toujours un peu à gauche et un peu à droite".
Alors que la plupart des candidats veulent réduire le recours au nucléaire, François Fillon souhaite "réconcilier la croissance et la protection de l’environnement". "Nos réacteurs doivent continuer à produire de l’électricité tant qu’il n’y a pas de risque pour l’environnement", a-t-il souligné. Benoît Hamon estime qu’il est important d’"Investir dans la transition énergétique, c’est ce qui nous offrira la souveraineté et l’indépendance énergétique". "Il faut faire monter en puissance nos énergies renouvelables et développer les investissements dans les énergies renouvelables", a lancé Emmanuel Macron sur ce sujet.
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