Le vice-président du Front national Florian Philippot a commenté l’affaire qui mouille l’épouse de François Fillon, candidat de la droite à l’élection présidentielle. Il déplore la place que prend le scandale dans la campagne.
Penelope Fillon, l’épouse de François Fillon, a été pointée du doigt par Le Canard Enchaîné pour avoir bénéficié d’un emploi présumé fictif il y a dix jours. L’affaire a pris des dimensions inattendues, commente RTL qui recevait ce vendredi 3 février le numéro deux du Front national Florian Phillipot. Le bras droit de Marine Le Pen a adressé un message au candidat sorti victorieux de la primaire à droite. Il souhaite notamment que l’ancien Premier ministre "prenne ses responsabilités".
En gros, Florian Phillipot veut que François Fillon retire sa candidature à l’élection présidentielle parce que cellec-i est "gênante". Selon son constat, les questions du chômage et du terrorisme sont occultées par l’affaire qui met en cause l’épouse de celui qui a été choisi par son camp lors de la primaire à droite.
Florian Phillipot a néanmoins apporté des précisions sur sa déclaration. Il a soutenu qu’il n’a jamais dit que François Fillon devait se retirer de l’élection présidentielle non parce qu’il était coupable, mais parce qu’ "il serait préférable qu’il parte", car "beaucoup d’électeurs de droite le réclament". "Ce sera à eux de régler leurs affaires et de trouver un éventuel remplaçant", argumente-t-il.
Florian Phillipot se désole aussi de l’absence de débat de fond dans la campagne pour l’élection présidentielle. Il assure que c’est "dans l’intérêt de l’élection et du débat démocratique et républicain". Le vice-président du Front national affirme aussi vouloir une confrontation des programmes politiques des candidats, notamment au sujet du "patriotisme économique", la souveraineté de la France et la lutte contre le terrorisme islamiste.
A propos de l’affaire qui met en cause l’épouse de François Fillon, Florian Philippot conclut que la campagne pour l’élection présidentielle est accaparée par le scandale, même si "cela n’annule pas l’existence des faits".
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