L’ancien candidat à la primaire à droite Alain Juppé a affirmé qu’il refuse d’être une "roue de secours" en cas du retrait de la candidature du vainqueur François Fillon à l’élection présidentielle. L’éventualité est dans l’air à la suite de la Penelope Gate.
Le maire de Bordeaux et ancien candidat à la primaire à droite Alain Juppé a fait savoir ce vendredi 27 janvier qu’il excluait "clairement et définitivement" d’être une "roue de secours" en cas de retrait de la candidature du vainqueur François Fillon à l’élection présidentielle. En marge d’une réunion dans sa ville, il a mis en avant le fait que la primaire a déjà eu lieu et que les électeurs se sont déjà prononcés, rapporte le site 20minutes.fr.
Cependant, pour Alain Juppé, la question du remplacement de François Fillon à l’élection présidentielle ne se pose pas encore. "C’est François Fillon notre candidat", a dit le candidat perdant au second tour de la primaire à droite. Vacillant depuis l’éclatement de la Penelope Gate qui mouille son épouse, accusée d’avoir bénéficié d’un emploi fictif, le vainqueur de la primaire à droite a affirmé qu’il se retirerait de la course s’il est mis en examen.
Mercredi 25 janvier, le parquet national financier a ouvert une enquête détournement de fonds publics, abus de biens sociaux et recel, après les révélations du Canard Enchaîné sur les rémunérations qu’aurait perçues Penelope Fillon. Elle aurait été payée indûment à titre d’attachée parlementaire de son mari ou du suppléant de celui-ci pendant huit ans. Le représentant de la droite à l’élection présidentielle a annoncé qu’il portera plainte pour diffamation contre le journal.
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