Primaire PS : en cas de défaite Arnaud Montebourg soutiendra le vainqueur

Arnaud Montebourg sait qui il va soutenir

Le candidat à la primaire PS Arnaud Montebourg a été l’invité de BFMTV et RMC vendredi. Évoquant ses positions au cours de cette course à la présidentielle, l’ancien ministre du Redressement productif a déclaré qu’il "soutiendra le vainqueur sans états d’âme" si jamais il venait à perdre. Dans le cas où il sera déclaré gagnant, Arnaud Montebourg entend appeler Jean-Luc Mélenchon et Yannick Jadot.

"Je soutiendrai le vainqueur de la #PrimaireGauche sans état d’âmes" @montebourg #BourdinDirect pic.twitter.com/i4HawGfe21

— Jean-Jacques Bourdin (@JJBourdin_RMC) 13 janvier 2017

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Le cas Jean-Luc Mélenchon

Arnaud Montebourg veut demander à Jean-Luc Mélenchon s’ils peuvent travailler ensemble. "Voilà les millions de personnes qui ont ratifié le projet que j’ai en tête, est-ce que nous pouvons trouver des points de convergence et voir si nous pouvons commencer à travailler" ensemble ?", a présenté le candidat de la primaire PS. À la question de Jean-Jacques Bourdin sur qui se rangera derrière l’autre, l’ancien ministre a répondu de manière évasive. D’après lui, il lui sera "difficile" de s’effacer derrière Jean-Luc Mélenchon. L’inverse serait également réciproque, ajoute Arnaud Montebourg. "La différence, conclut-il, c’est qu’il aura des sondages, nous nous aurons des suffrages".

Pourriez-vous vous effacer devant Mélenchon ? "Ce sera difficile" @montebourg #BourdinDirect pic.twitter.com/nZ7up7w38Z

— Jean-Jacques Bourdin (@JJBourdin_RMC) 13 janvier 2017

Emmanuel Macron et sa prise de position incertaine

Par rapport au cas d’Emmanuel Macron qui a refusé de se présenter pour la primaire PS, Arnaud Montebourg avoue être dans l’incertitude quant aux véritables intentions de ce dernier. "Il n’est ni de droite ni de gauche, on ne peut pas se définir par une double négation. Il faut qu’il affirme ce qu’il veut faire. Il va chez Philippe de Villiers pour faire son éloge, il fait l’hommage au président Giscard d’Estaing, après il va dans la Nièvre faire l’éloge du président Mitterrand. Peut-être se souvient-il qu’ils étaient opposés ? Peut-être bientôt va-t-il venir en Saône-et-Loire faire mon éloge", ironise-t-il. En gros, Arnaud Montebourg veut quelqu’un qui définisse clairement son camp.

Source : LCI

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