En direct sur Facebook, l’ancien Premier ministre a dévoilé ses locaux du XIIIe arrondissement de Paris et son équipe de campagne en vue de la présidentielle de 2017.
Manuel Valls, a dévoilé son équipe de campagne, depuis son nouveau QG, mercredi matin. Chemise-cravate, assis sur une table, l’ancien Premier ministre, a aussi innové sur la façon d’annoncer son équipe. C’est en vidéo-live sur Facebook, interrogé par Rémy Buisine pour Brut, que le candidat a dévoilé ceux et celles qui vont l’épauler dans la course à la primaire de la gauche.
Le patron des sénateurs socialistes, Didier Guillaume, avait été nommé à ce poste début décembre. Autour du sénateur de la Drôme, Manuel Valls a ainsi présenté le reste de l’organigramme. En première ligne : Cindy Leoni, ancienne présidente de SOS Racisme et Alexandre Leroy, ancien président du syndicat étudiant la Fage. Méconnues du monde politique, ces deux personnes ont été nommées coprésident du comité de soutien. Un choix assumé par Manuel Valls qui a souhaité une "campagne également tournée vers la jeunesse". Derrière eux, huit porte-parole auront également un rôle primordial. "Vous savez aujourd’hui entre les chaînes d’information en continu, les chaînes d’information généraliste, les réseaux sociaux, les plateformes, la presse quotidienne régionale... Il faut du monde mobilisé", a-t-il expliqué. Pour l’heure, son quartier général est installé avenue de France, dans le 13e arrondissement de Paris. Le bail court jusqu’à la fin de la primaire. En cas de victoire, le 29 janvier, de nouveaux locaux seront donc nécessaires, a lancé le candidat.
Pour cette campagne des primaires, je peux compter sur une équipe soudée et déterminée, représentant la diversité du territoire. MV pic.twitter.com/FcP3ZO9Aif
— Manuel Valls (@manuelvalls) 14 décembre 2016
Au cours de cette rencontre en direct, Manuel Valls s’est laissé aller à quelques commentaires sur son adversaire François Fillon. Il a critiqué son "tropisme pro-russe" qui ne permettrait pas de préserver "assez l’indépendance de la France". Il a fustigé son projet qui "remet en cause notre modèle social", y compris sur la "Sécurité sociale". "Entre ce que je dirai à la primaire, ce que je dirai au moment de la présidentielle si je suis désigné et ce que je ferai en tant que président de la République si je suis élu, il doit y avoir une continuité", a-t-il ajouté. "On ne doit pas avoir un projet pour la primaire et un autre pour les Français. C’est ce que semble faire François Fillon qui se retrouve empêtré dans les débats sur la Sécurité sociale et qui a même retiré déjà le texte de son site qu’il avait présenté pour la primaire". "Ça, ce n’est pas honnête, c’est tromper les Français", a estimé Manuel Valls.