En déplacement à Tunis lundi et mardi, le passage du Premier ministre français dans la capitale tunisienne a été marqué par un léger incident diplomatique. Manuel Valls a en effet égratigné le nom du président de la Tunisie en l’appelant "zizi". Ce qui est plutôt délicat de sa part !
Lors de sa visite officielle de deux jours, lundi et mardi à Tunis, le Premier ministre français a aussi fait parler de lui en égratignant le nom du président tunisien. En compagnie du président de l’Assemblée nationale, Claude Bartolone, Manuel Valls s’est entretenu avec quelques–uns des hauts dirigeants tunisiens.
Loin de Matignon et en ayant face à lui un parterre de hauts fonctionnaires tunisiens, Manuel Valls a tenu un petit discours qui n’a pas manqué de retenir l’attention à cause d’un lapsus. Mais le nom que le premier ministre a égratigné n’est pas celui de n’importe qui. Il s’agit de celui du président de la Tunisie.
En effet, Manuel Valls a provoqué quelques rires gênés dans l’assistance en déclarant : "Je viens de rencontrer le président de la République, BCE comme on dit ici : Béji Caied Ezzibi". Il a prononcé "Essebsi" pour "Ezzibi", ce qui est un fâcheux lapsus car cela en dialecte du pays signifie, "zizi". La grosse bourde !
Le premier ministre français a laissé entendre dimanche qu’il pourrait être candidat au primaire PS même si Hollande lui-même se présente. A son arrivée en Tunis, Manuel Valls a certes déclaré qu’il ne pouvait y avoir "aucune confrontation politique au sein d’une primaire entre le président de la République et le Premier ministre". Mais tout le monde a compris qu’il se présentera au cas où le président ne sera pas candidat.