Crédité de 1 à 3% d’opinions favorables, Jean-Frédéric Poisson dénonce notamment le traitement dont il estime avoir fait l’objet sur les chaînes publiques françaises pendant la campagne de la primaire de la droite. Agacé, il a quitté le plateau de France 3 au milieu d’une interview.
Jean-Frédéric Poisson a donné le ton dès le début de son interview sur le plateau du Grand soir de France 3, mercredi 16 novembre. Le candidat à la primaire de la droite, crédité de 1 à 3% dans les sondages, a refusé de répondre aux questions de Francis Letellier, dénonçant, entre autres, le traitement "indigne" dont il estime faire l’objet sur les chaînes de télévision publiques françaises France 2 et France 3 pendant la campagne.
"Vous avez reçu, sur ces deux chaînes de télévision, pendant des durées très longues, mes concurrents", a dénoncé Jean-Frédéric Poisson. "Malheureusement, je me retrouve, quand mes concurrents ont deux heures, avec quatre minutes ce soir", a ajouté le président du Parti chrétien-démocrate.
Jean-Frédéric Poisson a refusé e répondre à des questions portant sur les sondages, qui ne l’avantagent pas, et sur son positionnement à l’égard de la présidente du Front national Marine Le Pen. "Je quitte ce plateau, monsieur, je vous remercie de votre invitation, nous nous verrons bientôt", a-t-il conclu. "C’est ce qu’on appelle faire du buzz à pas cher", a commenté Francis Letellier, qui avait demandé, plus tôt, au candidat de "respecter les téléspectateurs".
Interrogé un peu plus tard par ses confrères journalistes, Francis Letellier a expliqué qu’un reportage-portrait de trois minutes consacré à Jean-Frédéric Poisson avait été diffusé il y a quelques semaines, comme pour les autres candidats à la primaire de la droite.
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