Ce premier débat de la primaire de la droite et du centre a été l’occasion pour les candidats de détailler leur programme et parfois de contrer les sondages. Emploi, fiscalité, chômage... La durée légale de travail a également été débattue lors du grand oral télévisé des 7 candidats à la primaire de la droite et du centre.
Interrogés sur le principe des 35 heures, 6 des 7 candidats à la primaire de droite et du centre ont affirmé opter pour sa suppression. Fillon François veut carrément " supprimer la durée légale du travail". Pour Bruno Le Maire, "Les 35h ont fait perdre le sens du travail en France". "Les 35h ont fait perdre le sens du travail en France", assure Bruno Le Maire
Nicolas Sarkozy opte pour l’idée de donner la liberté aux entreprises. "Chaque entreprise pourra choisir librement, à condition que toutes ces heures soient payées et que cela se fasse par référendums d’entreprises. Je confirme la mise en place des heures supplémentaires défiscalisées à partir du moment ou on a fixé entreprise par entreprise la durée hebdomadaire du travail.", a-t-il ajouté. Dans la foulée, il n’a pas manqué de tacler Martine Aubry ; "Je ne serai pas la Martine Aubry de droite. On a eu l’obsédée des 35 heures, on ne vas pas devenir obsédés des 39 heures. Kosciusko-Morizet est du même avis que l’ancien président. Il faut négocier le temps de travail dans les entreprises, a-t-elle indiqué
"Les Français travaillent très bien, mais travaillent moins que la plupart des pays européens", soutient Alain Juppé. Il suggère donc que " si dans les 2 ans il ne se passe rien, l’entreprise peut passer aux 39 heures". Il a profité de l’occasion pour témoigner de sa confiance envers les partenaires sociaux.
Grand oral économique hier soir pour le premier grand débat de la droite et du centre. Réduire le chomâge, recréer et conforter l’emploi, réduire "massivement" les charges qui pèsent sur les entreprises et les contribuables... Tous les candidats ont pu détailler leur programme.
Parmi les mesures choc réaffirmées : "la suppression des emplois aidés pour Bruno Le Maire, celle de l’ISF pour Nicolas Sarkozy, la hausse de 3 points de la TVA couplées à une baisse de 35 milliards d’euros des charges sociales pour Jean-François Copé ou encore la proposition de NKM d’instaurer un "revenu de base pour tout le monde"".
Et pour ce premier débat de la primaire, les déboires judiciaires et les affaires ont largement été évoquées... Nicolas Sarkozy, Alain Juppé, Jean-François Copé et François Fillon se sont expliqués face aux Français.