sipa
Nicolas Sarkozy, qui est candidat à la primaire de la droite, récuse ceux qui trouvent en lui une incarnation française de Donald Trump, le candidat républicain à la présidentielle américaine. Il affirme être l’ami d’Hillary Clinton.
Parallèlement aux déclarations fracassantes de Nicolas Sarkozy, ses rivaux le comparent à Donald Trump, le candidat républicain à l’élection présidentielle américaine, rapporte Le Figaro. En effet, Jean-François Copé, ou encore Pierre-Yves Bournazel, un porte-parole d’Alain Juppé ont fait allusion quant à une certaine similitude entre les deux hommes. Mais le patron des Républicains n’est pas de cet avis.
"Il se trouve que moi je suis l’ami d‘Hillary Clinton", la candidate démocrate à l’élection présidentielle américaine, a rétorqué Nicolas Sarkozy, hier sur BFMTV. "Qu’est-ce que j’ai à voir avec Monsieur Trump ?", s’est-il insurgé. "Vous me faites penser aux mêmes, qui en 2007, faisaient campagne contre moi. À l’époque, j’étais comme Bush. Alors que j’étais ami et que je connaissais déjà Barack Obama", a-t-il ajouté.
Cependant, Nicolas Sarkozy n’a pas hésité à opposer les médias à la population, la marque de fabrique de Donald Trump. "Vous voulez quoi ? En permanence vous voulez caricaturer les choses. Et après la bouche en cœur : “Oh regardez ces politiques qui caricaturent”". "Monsieur Trump, il fait ce qu’il veut et les Américains, ils choisiront qui ils veulent. Moi ce n’est pas mon problème. Moi je veux parler au peuple de France » a-t-il ajouté.
A Alain Juppé, qui s’est insurgé d’un débat qui ne serait pas à la hauteur des enjeux de la primaire de la droite, Nicolas Sarkozy a ironisé en disant : "Je suis certain qu’Alain, avec les grandes qualités qui sont les siennes, va nous redresser ça à lui tout seul. Je lui fais confiance. S’il trouve que ce n’est pas bien, surtout qu’il ne se gêne pas pour relever le débat".
Nicolas Sarkozy a également taclé Alain Juppé sur le dossier des migrants de Calais. "Moi je ne suis pas allé voir des gens en situation irrégulière. J’ai voulu aller voir des habitants de Calais", a-t-il lancé, rappelant qu’Alain Juppé s’était rendu en janvier dernier dans la "jungle" de Calais.
Lire notre dossier sur la primaire à droite.
