Au cours de sa première convention thématique pour les présidentielles de 2017, Marine Le Pen a avancé la mise en place d’une sélection à l’entrée de l’université afin de "créer la vraie égalité des chances".
Dans sa course à la présidentielle 2017, Marine Le Pen, candidate officielle du Front national a ouvert sa première convention thématique en parlant de l’Éducation. La réunion consacrée à l’école et l’enseignement supérieur s’est déroulée à Paris avec une centaine de manifestants d’extrême droite, le jeudi 22 septembre. "Il faut en finir ici avec un dogme, celui de l’interdiction de la sélection" à l’université, a déclaré d’emblée la leader du FN. Par cela, l’objectif de Marine Le Pen sera d’inverser la "situation dramatique" de l’école de la République.
Par cette nouveauté qu’est la sélection à l’université dans son programme présidentiel, Marine Le Pen pointe du doigt, les "amphis bondés, les résultats déplorables et les années d’études perdues". D’après elle, la sélection que l’Éducation nationale actuelle tend à réfuter est bel et bien présente, mais cachée. "Il ne faut pas croire que la sélection n’existe pas, il y a la sélection cachée, la pire de toutes, par l’échec", avant d’ajouter que "la plus injuste" est "le tirage au sort". "La sélection à l’université va libérer les énergies, créer la vraie égalité des chances", a promis Marine Le Pen.
Lors de cette réunion frontiste, Marine Le Pen a ainsi reçu les différentes propositions de deux collectifs d’extrême droite, à savoir "Marianne" (étudiants) et "Racine" (enseignants). Si les propositions n’ont pas été dévoilées en détail, certaines ont cependant été explicitées lors de tables rondes. La similarité avec les propositions de 2012 a été remarquée. La leader du FN entend piocher dans ces idées pour soutenir sa campagne en vue de la présidentielle de 2017.
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