Bernadette Chirac/SIPA
Bernadette Chirac s’est confiée à Nice-Matin au sujet de son mari, l’ancien président de la République Jacques Chirac. Elle décrit ce dernier comme un "homme apaisé" et a fait part de ses inquiétudes.
Bernadette Chirac était de passage à Nice vendredi dernier pour décerner le prix Claude Pompidou récompensant les recherches sur la maladie d’Alzheimer. L’ex-première dame de France a livré des détails sur l’état actuel de son mari, Jacques Chirac, dans les colonnes de Nice-Matin.
Depuis août son mari, âgé de 83 ans et amoindri depuis plusieurs années, est en villégiature au Maroc. Bernadette Chirac a apporté quelques précisions à ce sujet. "Actuellement, Jacques Chirac est à Agadir, au Palais Royal, reçu généreusement et très aimablement par sa Majesté, et il fait la navette entre la plage et la résidence, installé dans un véhicule destiné à le transporter", a-t-elle expliqué. Sur sa lancé, l’ancienne première dame confie qu’aujourd’hui "c’est un homme apaisé. Moi aussi…Mais je suis toujours inquiète du jour où il va disparaître".
Lors de cette interview, Bernadette Chirac n’a pas manqué d’adresser un message aux malades. "Il faut toujours avoir de l’espoir. Un jour les choses se réalisent…", a-t-elle déclaré pensant certainement à son mari. Elle a d’ailleurs rappelé combien son parcours était extraordinaire. "C’est un homme extraordinaire qui a eu une réussite exemplaire, qui a fait tellement de choses, pour tellement de gens, qui a réalisé tant de projets…", a-t-elle lancé. Bernadette Chirac est également revenue sur son rôle au sein de la fondation : "Je suis la femme de Jacques Chirac, et quand on est la femme de Jacques Chirac, c’est toujours facile de réaliser un certain nombre de choses et de prendre des responsabilités", a-t-elle reconnu auprès de Nice-Matin.
Ce n’est pas la première fois que Bernadette Chirac donne des nouvelles de son mari. En janvier dernier, elle avait tenté de rassurer le public en déclarant qu’il n’y avait pas lieu à s’inquiéter. Mais l’état de santé de Jacques Chirac s’est rapidement aggravé.
