Renoncer, Jean-Marie le Pen n’est pas prêt de le faire. Même s’il a déjà été exclu du Front National, le cofondateur du parti entend bien présider un déjeuner, ce samedi à Marseille. Il veut également assister à l’université d’été du parti.
Une personnalité importante pour le FN
Jean-Marie le Pen est fidèle à ses idéaux politiques et entend bien le montrer par tous les moyens. Malgré son exclusion du FN, l’ancien leader du parti d’extrême droite se refuse à rester dans le silence. C’est dans cet ordre qu’il prévoit donc de présider un déjeuner, ce samedi 05 septembre à Marseille. Le cofondateur du Front National veut également de se rendre à l’université d’été du parti qui se tiendra dans la même ville.
Dans une interview exclusive qu’il a accordée au journal le Figaro, Jean-Marie le Pen revient sur son importance pour le FN."Beaucoup pensent que le chef politique, c’est Marine, mais que le chef spirituel, c’est Jean-Marie. Et quand Marine exclut Jean-Marie, cela crée des troubles", rappelle-t-il.
Un Jean-Marie le Pen fidèle à lui-même
Fidèle à lui même, Jean-Marie le Pen, reproche notamment aux journalistes d’avoir utilisé la photo du petit Aylan pour sensibiliser le monde à l’accueil des migrants. Par rapport au déjeuner qu’il va présider à Marseille, l’ancien leader du FN compte recevoir 400 personnes. Pour la réunion et le discours, Jean-Marie le Pen entend improviser. "Moi, je fais des discours sans papiers. Je ne sais pas encore ce que je vais dire. Cela va dépendre de l’environnement et de l’évolution de la situation.", déclare-t-il.
Exclu du FN, Jean-Marie le Pen contre-attaque
En réaction à son exclusion du FN, Jean-Marie le Pen précise qu’il va contester par le biais de son avocat, Me Frédéric Joachim. "Ce sera une énième décision en ma faveur mais Marine le Pen dit que la justice, elle s’en fout. J’ai également appris qu’elle avait engagé des mercenaires pour assurer le service d’ordre de l’université d’été parce qu’elle ne se sentait pas très sûre de la loyauté de son DPS (service de sécurité du FN, ndlr). J’espère qu’il n’y aura pas trop de Tchétchènes !", lance le cofondateur du FN. Voir l’intégralité de l’interview dans le Figaro.