Les petites phrases des personnalités politiques ont foisonné cette semaine. Elles n’ont décidément pas leur langue dans leur poche.
Très remonté à propos de son exclusion du parti qu’il a fondé, Jean-Marie le Pen a lâché sur une radio : "c’est moi qui suis le FN".
François Hollande a fait une promesse, sans doute pour faire remonter sa côte de popularité qui flirte avec les abysses : "Il y aura des baisses d’impôts, quoi qu’il arrive, en 2016".
Manuel Valls, venu saluer des enfants, a testé la sienne. "Vous savez qui je suis moi ?", a-t-il demandé. "Un journaliste", a d’abord proposé une petite fille. L’assistance a ri aux éclats.
Alain Juppé a reçu des coups de martinet quand il était enfant : "je n’ai pas l’impression d’être traumatisé", assure-t-il. A noter que l’ancien premier ministre mise sur une réforme de l’éducation.
Toujours à propos de l’enfance, Isabelle Balkany, elle, n’est pas complexée par la sienne : "je n’y suis pour rien si, enfant, j’allais en Rolls à l’école !", a-t-elle révélé.
Jean-Luc Mélenchon, lui a qualifié les écologistes de "sectaires" pour avoir choisi de faire des listes autonomes pour les régionales et, en conséquence, il demandera à ses "amis de n’être dans aucune liste plutôt que de subir cette annexion".
A propos de la croissance, Stéphane Le Foll, a déclaré : "tout l’objectif de cette rentrée, c’est de progresser et notamment en terme de pouvoir d’achat pour les Français"
La députée Valérie Pecresse n’a pas donné dans la dentelle à propos de Marine le Pen, selon elle, la présidente du FN "n’a pas envie de se voir dans le miroir".
Répondant à son père au sujet de l’exclusion de celui-ci du FN, Marine le Pen a dit : "Jean-Marie Le Pen est lui-même à l’origine de ce processus".
François Hollande, lui, voit la vie en vert en évoquant la loi sur la Transition énergétique : "je suis venu ici pour mettre en pratique cette loi qui est une grande loi", a-t-il lancé.