Alors que Marion Maréchal-Le Pen se pose en tête de liste du FN en Paca pour les élections régionales, Jean-Marie Le Pen "consulte" sur son éventuelle candidature dans la même région. Il s’opposerait ainsi à sa petite fille.
Le 10 juillet, le président d’honneur du Front national avait clairement notifié qu’il ne se présenterait pas aux élections régionales. Mais voilà que dix jours plus tard, il se penche sérieusement sur la question. Ainsi, Jean-Marie Le Pen n’exclut plus sa candidature en Provence-Alpes-Côte-D’Azur (Paca). Il affronterait alors sa petite-fille Marion Maréchal-Le Pen investie par le parti.
"Je suis sollicité de le faire par un certain nombre de gens auxquels je n’ai donné aucune réponse", a-t-il déclaré lundi à Reuters. Jean-Marie Le Pen explique qu’il est actuellement dans une phase d’information, "puisque c’est un phénomène nouveau". Pour l’heure, il fait le tour de la question et communiquerait sa décision en temps utile.
Jean-Marie Le Pen a martelé qu’il était entouré, contrairement à ce que disent Florian Philippot et Marine Le Pen. "Je ne prends pas de décision seul, je vois des amis, je les consulte, nous échangeons des idées, nous imaginons des perspectives pour arracher notre pays au sort qui lui est promis", a-t-il déclaré.
La division au sein du FN est de plus en plus palpable. Depuis quelques temps, des élus du parti de l’extrême droite fustigent la composition des listes régionales en Paca. Selon eux, il aurait fallu prendre en compte les conseillers régionaux sortants et les frontistes historiques. Par ailleurs, suite aux critiques envers Florian Philippot, vice-président du Front national, quelques élus régionaux ont été suspendus.