Florence Robine, la directrice générale de l’Enseignement scolaire, s’est prononcé en faveur du renforcement du contrôle continu et de nouvelles matières au bac.
Florence Robine s’est exprimé lors d’une audition par la mission d’information sur les liens entre le lycée et l’enseignement supérieur de l’Assemblée nationale la semaine dernière. Elle a déclaré que "le baccalauréat doit évoluer", au cours de son intervention.
La numéro deux du ministère de l’Education nationale assure néanmoins qu’ "il n’est pas question de remettre en cause le baccalauréat, mais il faut travailler sur une amélioration continue de ses modalités". Elle a précisé qu’il y a des nouvelles modalités qui paraissent très intéressantes avec davantage d’épreuves anticipées et des épreuves en cours d’année plus nombreuses.
D’autres pays européens appliquent déjà le contrôle continu. Il n’est pas nouveau en France, mais a du mal à s’imposer tant les français sont attachés au caractère d’examen final du baccalauréat.
En matière d’épreuves, Florence Robine a également lancé quelques pistes : "Le baccalauréat peut et doit évoluer pour valider des compétences qui deviennent de plus en plus variées et sont demandées par l’enseignement supérieur, comme l’esprit d’entreprendre, la capacité d’initiative, le travail collectif, etc.", a-t-elle expliqué.
Au sujet de l’orientation, Florence Robine souhaite engager une réflexion sur les discours de l’orientation tenus par l’Éducation nationale. "Actuellement, nous poussons nos élèves à poursuivre au maximum les études, or les insertions professionnelles sont très variables d’un diplôme à l’autre", a-t-elle indiqué.