La majorité des Français (62%) ne veut pas changer Manuel Valls et souhaite qu’il maintienne le même cap économique, résultats obtenus suite à un sondage Ifop pour le JDD.
Alors que le Parti socialiste vient d’afficher une grande défaite au second tour des élections départementales, les Français n’ont pas l’intention de changer de Premier ministre. Pour preuve, une enquête Ifop pour le Journal de dimanche a révélé que 62% des personnes interrogées s’opposent à un changement de Premier ministre "dans les semaines qui viennent". Lors de ce sondage effectué les 3 et 4 avril sur un corpus représentatif de 1 005 citoyens français âgés de 18 ans et plus, 37% l’appellent de leurs vœux et 1% est resté sans opinion.
49% des Français veulent un remaniement
En ce qui concerne l’opportunité d’un remaniement gouvernemental, les avis sont partagés entre 49% de oui et 50% de non. Ifop a alors proposé une liste de personnalités de gauche et du centre mais aucune d’entre elles ne recueille une majorité favorable à leur entrée au gouvernement. 54% des interrogés s’opposeraient à l’entrée au gouvernement du président du Modem François Bayrou, 45% sont pour. Pour le cas de la maire socialiste de Lille Martine Aubry, seuls 41% seraient favorables à son entrée au gouvernement. A la troisième position se trouve l’ancien maire de Paris Bertrand Delanoë avec 39% de oui contre 60% de non. Viennent ensuite "les ex-ministres Arnaud Montebourg (33% contre 64%) et Benoît Hamon (30/62), la maire de la capitale Anne Hidalgo (28/67), l’ancienne ministre écologiste Cécile Duflot (25/72), le président de l’Assemblée Claude Bartolone (25/64)". Enfin, pour le sénateur Europe Ecologie/Les Verts Jean-Vincent Placé, seuls 16% le soutiennent pour son entrée au gouvernement contre 67% qui n’en veulent pas et 17% qui affirment ne pas le connaître.
Manuel Valls doit maintenir le cap économique
Restant dans le sondage, 60% des personnes interrogées estiment que Manuel Valls doit maintenir "avant tout le cap des réformes en faveur des entreprises et de la relance de l’activité économique". 38% souhaitent que le chef du gouvernement "cherche avant tout à rassembler les différentes sensibilités de gauche quitte à modifier son cap économique".