Manuel Valls a déjà posé que, quelques soit l’issu du vote de dimanche, il restera à la tête du gouvernement.
Manuel Valls prend le chemin de la campagne électoral au lendemain des résultats définitifs du premier tour des départementales de dimanche dernier (20 Minutes). Il a pris la direction de Seine-Saint-Denis, un département qui a toujours été un fief de la gauche depuis sa création en 1968 mais qui risque de basculer à droite à l’issu du second tour du 29 mars.
Dans sa descente sur terrain, Manuel Valls essaie de faire gagner le plus de cantons possibles à la gauche en minimisant autant que possible l’incitation au ni-ni (ni PS ni FN) lancée par Nicolas Sarkozy. Il dit que le chef de file de l’UMP est en tort en adoptant cette stratégie, alors que le PS, dit Valls, appelle partout à faire barrage contre le FN. "J’en appelle aux personnalités de la droite et du centre pour qu’elles sortent de ce ’ni-ni’ mortifère. Nicolas Sarkozy commet une faute politique et morale majeure. Nous nous appelons à faire barrage partout au Front national…"
En fait, Nicolas Sarkozy a adopté le ni-ni depuis l’élection législative partielle dans le Doubs. Il consiste à ne voter ni pour le PS ni pour le FN en cas d’élimination d’un candidat UMP. Manuel Valls, lui, dit que cela avantagerait le FN.
Par ailleurs, malgré l’élimination de candidats PS dans 256 cantons, à cause de la désunion de la gauche, Manuel Valls réitère son appel à la solidarité pour dimanche. Parce que ça peu faire jouer dans quelques cantons ; quelques sièges de plus enlevés qui peu faire la différence.