Après le premier tour, Emmanuel Macron veut accélérer les réformes

Le ministre de l’Economie Emmanuel Macron veut accélérer les réformes qui portent son nom (Le JDD). Il affirme que si on augmente son rythme d’application, les résultats devraient être sentis vers la fin de l’année sinon début 2016. Il dit qu’aussi bien les Français que la gauche devraient en bénéficier.

Rappelons que la partie de la réforme relative à la croissance et à l’emploi vient d’être adoptée il y a quelques semaines, par recours de l’exécutif de l’article 49-3 de la Constitution. C’est pour le reste de la loi (Macron) que le ministre réclame l’accélération de leur mise en œuvre.

Quelques mesures de la loi Macron

Parmi les points à voir, il y a la mesure sur les monopoles, la loi Macron prévoit que le projet de loi donnera à l’Autorité de la concurrence le pouvoir "d’enjoindre aux opérateurs détenant plus de 50% d’un marché, dans le commerce de détail, de céder une partie de leurs activités".

Du côté des professions dont l’accès est restreint, il est annoncé qu’en profondeur ce texte va faciliter l’intégration dans le métier.

A propos des délais prud’homaux, ils seront raccourcis pour favoriser l’intervention de juges professionnels.

Au niveau des transports, une grande mesure concernera les autocars et les autoroutes. Sur ce point, l’exploitation de lignes d’autocars sur le territoire national va être autorisée. L’actuelle Autorité de régulation des activités ferroviaires (ARAF) deviendra l’Autorité de régulation des activités ferroviaires et routières (ARAFER), dotée selon le ministère de pouvoirs étendus pour "réguler le secteur autoroutier, contenir les tarifs de péages, mettre plus de concurrence dans les marchés d’autoroutes, et donner son avis sur l’ouverture des lignes d’autocars nationales."

Bref, la loi Macron est constituée de toute une batterie de mesures. D’une manière générale, la réforme vise à alléger le système économique français des réalités qui alourdissent la croissance.