Le ministère de l’Intérieur a compté 220 élus de droite, soit 110 binômes au premier tour, hors Guadeloupe, des départementales . La gauche gagne 56 sièges, la droite 220 et le FN 8.
Les divers gagnent six sièges aux élections départementales, relate Le Figaro ce matin. Dans les Bouches-du-Rhône, le Front national est en tête, et la gauche est éparpillée. Jean-Noël Guérini, exclu du Parti socialiste suite à ses nombreux déboires avec la justice, a décidé de présenter des candidats dans tous les cantons, face aux socialistes.
Le Front national y est arrivé en tête avec 33,51% des voix, devant l’Union de la droite à 26,67%. La gauche minée par ses divisions est très éparpillée : 5,93% pour le PS, 5,60 pour le divers gauche, 3,18% pour l’Union de la gauche.
Dans le Val-de-Marne, la gauche résiste. C’est l’un des deux départements encore présidés par le Parti communiste. Hier soir, les listes Front de gauche totalisent 17% des voix et celles d’union de la gauche 10,44%. Le PS est à 7,95% et EELV à 6,21%, soit au total 41,60%. Face à elles les listes d’union de la droite récoltent 33,33% des voix. Le FN est à 17,21%.
Le FN en tête dans l’Oise. La gauche espérait bien reconquérir cet ancien bastion de droite mais les résultats du premier tour montrent que la tâche sera ardue. Hier soir, l’extrême droite se situe en première place avec 35,11%, suivi par la droite, 32,14% et par la gauche, 1,54%. Cette percée du parti frontiste est loin d’être surprenante : aux européennes, il avait marqué de bons scores dans les trois-quarts des cantons.