Jean-Marie Le Pen insinue une sorte d’intimidation face à "la différence de traitement" dont sont victimes ses militants par rapports aux autres entités.
Jean-Marie Le Pen condamne les dérapages récents des candidats du Front national aux prochaines départementales (Metronews). Mais cela ne met pas en question la victoire du FN, estime-t-il.
A propos des bévues des candidats du parti dont il est le président d’honneur, il confirme qu’ils ont tous été sanctionnés selon la gravité de leur forfait. Il y a une commission appropriée et une instance disciplinaire qui se chargent d’examiner les contrevenants au règlement intérieur du parti, indique-t-il.
Pour accuser la différence de traitement réservée à ses militants, Jean-Marie Le Pen est revenu sur le cas d’Anne-Sophie Leclerc, candidate du FN aux municipales de 2014. Cette dernière a comparé la garde des Sceaux Christine Taubira à un singe, en publiant sur sa page facebook une photomontage de la ministre. Elle a écopé d’une peine de deux ans fermes. Il reconnaît la faute de la frontiste mais trouve toutefois que la peine prononcée est exagérée.
La violence de la gauche est nettement plus brutale, met-il en avant. Il a alors évoqué les cas de deux militants de l’extrême gauche appréhendés dans des débordements au cours d’une manifestation à Toulouse le 25 février dernier. Le premier a été pris en train de casser une vitre, le second en train de jeter des pierres sur des policiers ; les 2 ont écopé de 6 mois fermes. Le père de Marine se dit étonné de leurs sanctions qu’il juge plus légères. Il s’interroge d’ailleurs sur la raison de la différence de traitement entre les délits des militants de l’extrême droite et de gauche.
En dépit de "cet acharnement", il reste confiant en la victoire prédit par les sondages aux départementales de 2015.