Les départementales à la fin de ce mois seront un nouveau test pour les partis politiques, notamment aux yeux de l’électorat qui jugera les départements mieux ou moins bien gérés.
BFMTV s’interroge si la gauche ne va pas rencontrer une défaite cuisante aux élections départementales des 22 et 29 mars. C’est la question qui nourrit les débats politiques. Mais il existe aussi une autre qui n’est pas sans importance : comment les élus départementaux ont géré les 80 milliards d’euros de budget annuel ? Et qui sont les meilleurs modèles en matière de gestion locale au moment où l’Etat réduit considérablement ses subventions ?
BFMBusiness a passé à l’examen les budgets primitifs 2014 des départements publiés par le ministère de l’Intérieur, les derniers actuellement accessibles en totalité. Sept critères ont été mis en avant : dépenses de fonctionnement, de personnel, fiscalité, investissements, dépenses pour les collèges, pour les routes, et l’endettement, le tout calculé en euros par habitant.
Le Morbihan, l’Indre et les Landes constituent le trio de tête. La Corrèze, L’Yonne et le Cher ferment le classement. En terme politique, les départements gérés par la droite sont mieux gérés que ceux de la gauche.
Mais quels rôles joueront les conseillers départementaux élus fin mars ? Dès son arrivée à Matignon, Manuel Valls avait annoncé une grande réforme territoriale dont l’une des épines dorsales était justement la suppression à terme des départements pour laisser place à de nouvelles grandes régions et des intercommunalités.
Mais depuis, le temps a passé. Devant le mécontentement des élus départementaux, de gauche comme de droite, l’Elysée et Matignon ont décidé d’accorder un temps supplémentaire aux départements. Ce que le Parlement devrait confirmer dans les prochaines semaines lors du vote définitif du texte relatif à la nouvelle organisation territoriale.