L’ancien président de la République dévoile les grandes lignes du projet "alternatif" qu’il veut proposer aux français. Il propose, entre autres, la retraite à 63 ans.
Le patron de l’UMP dévoile une première série de proposition chocs qui dessineront sa politique "alternative", rapporte Le Point aujourd’hui. Il propose la fin de l’ISF, la retraite à 63 ans et de fortes réductions du nombre des agents de l’Etat.
Sans surprise, Nicolas Sarkozy est très critique sur l’action de François Hollande qu’il juge "prisonnier des idéologies du siècle passé".
Chômage record, poids des prélèvements obligatoires, déficit public accentué en 2014, investissements en berne : l’ancien président de la République martèle que "notre situation économique est particulièrement angoissante et que "l’espoir pour les Français ne pourra venir que d’une politique économique radicalement différente de celle que nous subissons depuis trois années".
Nicolas Sarkozy réaffirme son intention de transformer l’UMP en un nouveau parti, auquel on donnera "un nouveau nom, qui ne sera pas un sigle". Ce sera une formation beaucoup plus large, plus rassembleuse, plus dynamique, ouverte à tous ceux qui voudraient préparer l’alternance, et notamment au centre, déclare le président de l’UMP.
Plus prompt à fustiger la politique du gouvernement envers les entreprises qu’à détailler ses projets, Nicolas Sarkozy leur promet toutefois une extrême souplesse, ce que le patronat ne devrait pas manquer de saluer.
Sur les 35 heures en particulier, sans annoncer toutefois d’abrogation pure et simple : "les entreprises qui souhaitent sortir des 35 heures doivent pouvoir le faire par la négociation. Comprendre les besoins de l’économie française, c’est oser dire qu’il faut faire confiance aux entreprises, aux entrepreneurs et aux salariés pour négocier à leur niveau le temps de travail", a-t-il expliqué.
En matière de lutte contre le déficit, Nicolas Sarkozy juge nécessaire de revenir à un niveau de dépense équivalent à 50% du PIB, contre 57 % aujourd’hui, et inscrire ce chiffre dans la Constitution, pour qu’il ne puisse plus être dépassé. Autre annonce forte : une suppression de l’impôt sur la fortune. Pour Nicolas Sarkozy, la France est écrasée d’impôts et il est fondamental que la France et l’Allemagne convergent en matière fiscale.