Interrogé sur la possibilité d’une grave défaite de son camp aux élections départementales des 22 et 29 mars, le premier ministre a répondu aujourd’hui qu’il ne partait "jamais battu".
Manuel Valls a la tête haute, commente Le Figaro qui l’a interrogé à propos de l’éventualité d’un échec cuisant de son camp aux élections départementales des 22 et 29 mars prochain. "Je ne pars jamais battu. Et c’est pour cela que le premier ministre, le gouvernement, les socialistes, sont mobilisés. C’est une campagne très politique", a dit le premier ministre.
Il n’en tirera pas les conséquences sur le plan national en cas d’échec. Mais il s’agit d’une élection locale qui est en même temps politique où chacun fera une analyse nationale, du point de vue du premier ministre.
Manuel Valls a appelé les Français à voter, soulignant qu’il s’agira d’un "scrutin mixte" avec une "parité absolue". Il a mis l’accent sur l’extrême droite : "Est-ce que nous voulons que le Front national soit présent partout au second tour ? Est-ce que nous voulons que la gauche, parce qu’elle est trop souvent divisée, soit éliminée ? Non", a-t-il martelé.
Le premier ministre a indiqué qu’il entendait mener une campagne très claire contre le Front national car les solutions proposées par ce parti sont contraires, non seulement aux valeurs de la France, mais également aux intérêts même économiques du pays, donc aux intérêts des français, d’après Manuel Valls.