Le président d’honneur du Front national assume ses propos qui étaient défendus par Sophie Montel, la candidate du parti dans le Doubs à la législative partielle mais sur lesquels elle s’est finalement rétractée.
Jean-Marie Le Pen a persisté et signé, jeudi matin, sur "l’évidente inégalité des races", au micro de France info. Ses propos étaient défendus un temps par Sophie Montel, la candidate du Front national dans le Doubs qualifiée pour le second tour de la législative partielle, dimanche.
"J’avais dit d’ailleurs que les Noirs courent plus vite que les Blancs, et nagent beaucoup moins vite. Comment ça se fait ? Il y a bien une petite différence, non ? Qu’est-ce qu’il y a de scandaleux à reconnaître cela ?" a-t-il lancé, dans un calme olympien.
En début de semaine, Sophie Montel s’était retrouvée au centre d’une polémique après l’exhumation d’un document montrant qu’elle avait défendu ces propos en 1996. Lundi, elle expliquait avoir voulu, à l’époque, "défendre son président", Jean-Marie Le Pen. "Le parti nous avait distribué un argumentaire pour cela, je l’avais lu en séance", justifie la candidate frontiste. Depuis, elle est revenue sur ses propos et soutient que "le FN a changé. Ce n’est pas la même époque".