François Hollande va plaider pour que l’Union européenne mette de l’eau dans son vin à propos de la dette grecque. Alexis Tsipras, le nouveau premier ministre grec sera à Paris aujourd’hui.
En pleine tournée européenne, le nouvel homme fort de la Grèce demande à ses partenaires de l’Union pour desserrer l’étau de la dette, relate le site 20minutes.fr. Hier, il a été accueilli chaleureusement à Rome par Matteo Renzi, le président du Conseil italien.
La journée de Tsipras commence à Bruxelles où il doit rencontrer le président de la Commission, Jean-Claude Juncker, puis celui du Conseil européen, Donald Tusk. Il n’arrivera qu’en début d’après-midi à Paris où il espère convaincre d’une renégociation de la dette de son pays dont les caisses sont réellement vides.
Comme son ministre des Finances, Tsipras ne table plus sur une annulation pure et simple de la dette mais sur un "programme d’échange de dettes" incluant des obligations indexées sur la croissance. Athènes espère ainsi obtenir la "stabilité suffisante" pour lui permettre de négocier un accord global avant l’été prochain.
François Hollande et son gouvernement se sont montrés plus ouverts qu’Angela Merkel sur le sujet depuis l’accession de Syriza à la tête de la Grèce, tout en repoussant toute annulation de la dette grecque depuis le début. Il aimerait faire la synthèse entre l’inflexibilité d’Angela Merkel sur la dette grecque, et les dettes des Etats européens en général, et la demande d’oxygène de la part de la Grèce et d’autres pays d’Europe du Sud.