Profitant de la présentation de vœux du corps diplomatique, le chef de l’Etat s’est lancé dans une diatribe contre le terrorisme.
Le Figaro rapporte que François Hollande a appelé aujourd’hui à une réponse "collective" et "ferme" pour contrer le terrorisme auquel "nous (...) faisons la guerre", en dénonçant au passage les massacres perpétrés au Nigeria.
Le groupe islamiste Boko Haram s’adonne à un "véritable crime contre l’humanité", a-t-il indiqué à l’Elysée à l’occasion d’une cérémonie de présentation de ses vœux au corps diplomatique.
"Ce ne sont plus simplement des femmes qui sont enlevées, c’est déjà suffisamment atroce, ce sont des enfants qui sont massacrés, ce sont des villages, des villes entières qui sont rasées", a soulevé le président français.
"Nous devons soutenir les pays concernés par ces fléaux : le Nigeria (mais aussi) le Cameroun, le Niger, le Tchad, qui sont menacés", a-t-il ajouté estimant que "cette situation exige de la communauté internationale (qu’elle prenne) les mesures appropriées".
"Quelles que soient nos opinions, quels que soient même nos désaccords, nous avons fait la démonstration de l’unité de la communauté internationale face à un ennemi commun qui a un nom et qu’il convient de nommer : le terrorisme", a-t-il aussi dit concernant les attentats la semaine passée commis à Paris.
"Nous lui faisons la guerre, mais pas une guerre contre une religion, c’est une guerre contre la haine", a-t-il continué, faisant valoir que "les attentats commis à Paris sont une insulte à l’islam et dans le monde" et que "ce sont les musulmans qui sont (...) les premières victimes du terrorisme".