Les partis politiques ont émis leur avis face à la menace terroriste. Certains évoquent le rétablissement de la peine de mort.
Entre escalade sécuritaire et riposte graduée, les avis divergent, commente le site huffingtonpost.fr. Depuis les attaques terroristes de la semaine dernière, les cadres des partis politiques rivalisent d’imagination pour renforcer l’arsenal législatif et les moyens de renseignement. Ils souhaitent absolument réduire les risques d’une nouvelle attaque en France.
Certaines pistes étaient déjà à l’étude, comme la mise en place du PNR, le système de transmission des données personnelles des passagers de l’aviation. Il y a également la future loi sur le renseignement français qui devrait voir son calendrier accéléré. D’autres piste sont plus radicales, certains veulent des "mesures d’exception".
Mercredi dans la soirée, l’UMP a dévoilé douze mesures jugées "absolument nécessaires à la sécurité des français". Il s’agit de créer des centres de déradicalisation, de pénaliser la consultation de sites Internet faisant l’apologie du terrorisme, de créer une peine de dégradation nationale pour les terroristes, d’interdire le retour des djihadistes français. A gauche, comme à droite, des extrêmes sont observés :
1. Instaurer la "perpétuité réelle"
2. Contrôler Internet et les réseaux sociaux
3. Rétablir la peine de mort
4. Interdire le retour de djihadistes en France
5. Instaurer l’Etat d’urgence
6. Envoyer l’armée en banlieue
7. Frapper les parents de terroristes
8. Créer une peine d’indignité nationale
9. Sortir ou suspendre l’espace Schengen
10. Créer des centres de détention spéciaux