Fidèle à sa position, Marine Le Pen attribue à l’appartenance à l’UE la cause des récentes attaques de la France.
Le Figaro rapporte les propos de Marine le Pen selon lesquels la France est "affaiblie" face à la menace terroriste en raison de son appartenance à l’Union européenne, notamment parce qu’elle ne peut garantir seule le contrôle de ses frontières.
Face au "fondamentalisme islamiste", "l’UE nous affaiblit" par "le fait de nous imposer l’ouverture totale des frontières", et "parce qu’elle impose des politiques d’austérité qui en France ont frappé de plein fouet" les capacités sécuritaires, a accusé la députée européenne, lors d’une interview avec des journalistes au Parlement européen.
"Si nous avions eu des frontières nationales, nous aurions probablement pu arrêter à la frontière nationale beaucoup de ceux qui sont revenus sur le territoire français après être partis combattre en Syrie ou s’entraîner au Yémen, comme c’est le cas d’au moins un des terroristes fondamentalistes tués au cours des derniers jours", a indiqué Marine Le Pen, en prenant le cas de Saïd Kouachi, l’un des deux auteurs de l’attaque contre Charlie Hebdo.
L’une des positions du Front national est de faire sortir la France de l’Union européenne, en cas de son accession à la magistrature suprême. A la question de Le Figaro "En cas de victoire à la présidentielle, quel serait votre premier acte politique ?", Marine Le Pen a répondu : "Si je suis élue présidente de la République, je m’engagerai auprès des Français à organiser, dans les six mois, un référendum sur la sortie de l’Union européenne. Durant ces six mois, j’irai auprès des instances européennes pour négocier le retour en France de quatre souverainetés essentielles : territoriale, monétaire, législative et économique. Ensuite, soit l’Union européenne rend au peuple français ces quatre éléments, soit elle refuse et je demanderai alors aux Français de voter oui au référendum pour sortir de l’UE."