Pour éviter une nouvelle vague d’attentats et faire la lumière sur ceux perpétrés récemment en France, le locataire de Matignon "pense que le Parlement votera une commission d’enquête".
La menace terroriste n’est pas retombée au lendemain des rassemblements républicains organisés dimanche partout en France. C’est ce qu’a rappelé Manuel Valls lundi matin sur BFMTV et RMC. Le Premier ministre a d’ailleurs indiqué que "la traque se poursuit", malgré la mort vendredi de trois terroristes impliqués dans les récents attentats contre Charlie Hebdo et l’épicerie Hyper Cacher Porte de Vincennes.
Au cours des entrevues, Manuel Valls a également évoqué le débat "légitime" qui pourrait bien se déclencher au sein de l’Assemblée. "Il faut une réponse exceptionnelle, qui doit reposer sur le débat, la concorde nationale, dans le cadre du Parlement et nous en reparlerons avec Claude Bartolone et Gérard Larcher, les présidents de l’Assemblée et du Sénat", a-t-il dit. "Je pense que le Parlement souhaitera une commission d’enquête sur ce qui vient de se passer, c’est légitime et c’est naturel (...) C’est dans le cadre parlementaire et bipartisan, en associant pleinement l’opposition, qu’il faut travailler", a-t-il ajouté.
Manuel Valls a également donné un aperçu des mesures envisagées par le gouvernement. Il souhaite ainsi "améliorer" le système d’écoutes, qu’il veut "plus performant", et généraliser l’isolement en prison des détenus islamistes radicaux. Le plan Vigipirate reste quant à lui maintenu au plus haut niveau, "alerte attentat".