François Hollande lance le défi d’arracher un accord qui limitera le réchauffement climatique en dessous de 2 °C.
Le Figaro rapporte que François Hollande a dit lundi matin que l’instauration "d’un prix du carbone" serait l’un des points pour mesurer la réussite de la conférence de l’Onu sur le climat, organisée fin 2015 à Paris. "Est-on capable d’imaginer de nouvelles contributions, notamment le prix du carbone, qui pourrait permettre à tous les acteurs économiques de savoir que les ressources fossiles sont un prélèvement sur la planète", a rétorqué le président français, interrogé par France Inter.
A part la création de "financements innovants" comme donner une valeur aux émissions de CO2, François Hollande a évoqué deux autres critères pour évaluer ce rendez-vous majeur de 2015 : un "accord général contraignant, pays par pays, pour réduire les émissions de gaz à effet de serre" et le respect de l’engagement pour parvenir en 2020 à dégager 100 milliards de dollars annuels pour aider les pays du Sud à lutter contre le réchauffement.
Hôte de quelque 200 chefs d’État ou de gouvernement, le président de la République s’est donné comme objectif d’arracher un accord mondial qui limite le réchauffement climatique en dessous des 2° d’ici à 2100.
Pour marquer l’importance de ce sommet, le premier rendez-vous de François Hollande de l’année a été réservé vendredi à l’écologiste Nicolas Hulot, son envoyé spécial pour la protection de la planète et cheville ouvrière de cette conférence. Pour l’instant, l’Élysée est en train de monter l’équipe qui se consacrera à relever tous les défis que représente l’organisation d’un tel sommet.