L’affaire Bygmalion n’est pas prête d’être close. A présent, c’est la source d’où tout est parti qui rendra des comptes à la justice.
Europe 1 rapporte que l’ancien directeur de la publication de l’hebdomadaire Le Point, Franz-Olivier Giesbert, sera jugé pour cause de diffamation en raison de la Une de son journal du 27 février 2014, se rapportant à l’affaire Bygmalion.
Retour sur les points de l’article qui a valu une poursuite judiciaire. Sur la couverture, on retrouvait : "Sarkozy a-t-il été volé ? L’affaire Copé". Dans l’article, il était par ailleurs dit : "Dès sa naissance en 2008, Bygmalion a vu la bonne fée Copé se pencher sur son berceau". Ou encore : "Milliot et Alvès fondent Bygmalion en 2008, une machine de guerre au service du futur président de l’UMP".
En tout, trois journalistes ont été mis en examen. En mars 2014, à l’époque de la publication de l’hebdomadaire ; une plainte avait été déposée contre le magazine. Le 3 novembre dernier, le directeur de publication, ainsi que les deux journalistes auteurs de l’article, ont été mis en examen pour "diffamation envers un citoyen chargé d’un mandat public" et "diffamation publique envers un particulier".
Dans cet article, qui avait permis à l’époque de mettre l’affaire Bygmalion au devant de la scène, le journal sous-entendait que la société Bygmalion avait aidé Jean-François Copé à prendre la tête de l’UMP en utilisant les fonds du parti.
Par la suite, Libération a aussi sorti des informations sur la société Bygmalion, ce qui a déclenché l’ouverture d’une information judiciaire sur cette affaire. Depuis, Jean-François Coppé a été contraint de démissionner de la tête de l’UMP.