Valls : "La gauche, c’est aussi la lucidité et le devoir de vérité"

Mercredi 10 décembre, le Premier ministre a commencé la journée en faisant lui-même la ‘campagne’ de la loi Macron lors d’une conférence à l’Elysée. Le soir, il a pris la parole devant une salle comble à Paris pour parler de "l’égalité" devant la Fondation Jean-Jaurès, proche du Parti socialiste. L’occasion, pour le chef du gouvernement, de réaffirmer sa vision de la gauche, tout en adoptant un ton plus rassembleur en direction des détracteurs de son propre camp, rapporte Le Point.

Manuel Valls a ainsi défini la gauche comme étant "le progrès, le mouvement, le contraire du conservatisme et de la rente", avant d’insister sur le fait que "la gauche, c’est aussi la lucidité et le devoir de vérité". "Nous n’avons pas assez vu monter de nouvelles formes d’inégalités", a poursuivi le chef du gouvernement avant d’ajouter que la différence entre la droite et la gauche est "d’abord dans le rapport à l’égalité", assurant que "l’égalité reste le combat de ce gouvernement".

"Pourquoi je le dis ? Parce que je vois bien la confusion, la difficulté de nos citoyens à voir la différence", a affirmé Manuel Valls. Quant à l’extrême droite, pour elle, "l’identité dicte les droits. Il n’y a donc pas d’égalité possible. Cela a toujours été son discours, mais aujourd’hui ce discours recueille une écoute et une adhésion", a-t-il souligné.

Il a au final estimé qu’être de gauche, c’est également "plaider pour l’efficacité de la dépense publique". "Parce que nous sommes de gauche, parce que nous savons combien la vie peut être difficile pour tous nos concitoyens, parce que nous savons ce qu’est un euro dans un budget modeste, alors nous devons plaider pour l’efficacité de la dépense publique", a-t-il lancé.