Jeudi 4 décembre, l’ex-trésorière de l’Union pour un mouvement populaire (UMP) et députée Catherine Vautrin a été placée en examen pour « abus de confiance » suite à l’affaire des pénalités dues par Nicolas Sarkozy.
Le conseil constitutionnel avait rejeté les comptes de campagnes de l’ancien président pour dépassement du plafonnement indiqué en 2012. "Conformément au code électoral, l’ancien candidat à la présidentielle s’était vu aussi infliger, à titre personnel, plus de 400 000 euros de pénalités", rappelle Le Monde. Novembre 2013 pourtant, Nicolas Sarkozy a laissé le parti de droite régler ses pénalités, avec l’aval de Bercy pour l’encaissement du chèque.
Au printemps, les commissaires au compte de l’UMP se sont posés la question sur le dispositif de paiement et ont saisi le parquet. Celui-ci a ouvert une enquête préliminaire à la demande du triumvirat de l’UMP-composé de François Fillon, Jean-Pierre Raffarin et Alain Juppé – à partir de juin. Un avocat a été mandaté pour une analyse juridique au cours duquel est sortie une forte contestation de la légalité du dispositif. Suite à cette enquête préliminaire, le parquet de Paris a ouvert une information judiciaire, le 06 octobre.
Ce mercredi, Nicolas Sarkozy a remboursé l’argent avancé par l’UMP. Comme il a été confirmé par des sources proches, l’ancien président s’était acquitté des 363 615 euros que le parti avait déboursés. « Il a considéré qu’il devait [les] prendre en charge personnellement pour que sa famille politique soit à l’abri de toute polémique. », rapporte le Monde.