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Le Front National abordera ce week-end son quinzième congrès à Lyon. Marine Le Pen fait se dit prête à assurer le pouvoir.
Près de trois ans après son accession à la tête Front national, Marine Le Pen recueillera lors du 15e congrès du FN à Lyon les fruits de sa stratégie, qui lui permet désormais de viser une qualification au second tour de la présidentielle de 2017. Seule candidate à sa succession samedi, la présidente du FN aura au préalable en ligne de mire les prochaines élections cantonales et régionales de 2015, sur la lancée de ses succès électoraux aux élections européennes et municipales.
Interviewée par Le Figaro, la présidente du Front national explique son projet et sa ligne économique en vue des présidentielles de 2017. D’emblée elle confie : "si je suis élue présidente de la République, je m’engagerai auprès des Français à organiser, dans les six mois, un référendum sur la sortie de l’Union européenne". Elle explique d’ailleurs comment elle va procéder : "Durant ces six mois, j’irai auprès des instances européennes pour négocier le retour en France de quatre souverainetés essentielles : territoriale, monétaire, législative et économique. Ensuite, soit l’Union européenne rend au peuple français ces quatre éléments, soit elle refuse et je demanderai alors aux Français de voter oui au référendum pour sortir de l’UE".
La fille du fondateur du parti, explique d’ailleurs que ce congrès est surtout l’occasion de se préparer à l’élection de 2017. C’est "la préparation du grand basculement démocratique", déclare-t-elle précisant qu’elle "compte démontrer aux français que nous incarnons une dernière chance pour la France". "Nous entendons préparer cette arrivée au pouvoir avec des propositions les plus claires et les plus transparentes possible, sans provoquer de troubles, ni mettre en péril l’équilibre de la Nation. Nous devrons rassurer les Français. Je suis convaincue que le contexte nous y aidera", souligne-t-elle.
Enfin, concernant l’implication de son père dans les nouvelles lignes directives du parti, Marine Le Pen déclare : "Jean-Marie Le Pen n’est pas l’inspecteur des travaux finis … personne n’arrivera derrière pour vérifier ou surveiller la ligne que je porte".
