Pendant trois jours, les maires de toutes les communes de France vont pouvoir échanger et partager leurs problématiques locales. Le Congrès des maires a débuté hier Porte de Versailles à Paris. Les élus ultramarins envisagent de déposer une motion en raison de la baisse des dotations de l’Etat.
En amont du Congrès des maires, la journée du lundi 24 novembre a été consacrée aux maires des communes d’Outre-mer, comme chaque année. Mais des changements notables sont à noter cette année : la réunion des maires d’Outre-mer a duré une demi-journée seulement et elle ne s’est pas déroulée dans les salons de l’Hôtel de Ville.
Pour l’édition 2014, c’est dans les locaux de l’AMF que les maires ultramarins ont été reçus lundi 24 novembre.
Les inquiétudes des maires Ultramarins
Les préoccupations des élus de proximité sont les mêmes que l’année dernière : "restrictions budgétaires, réforme territoriale et rythmes scolaires…". Le Congrès des maires est l’occasion pour eux de s’exprimer sur leurs difficultés.
Pour autant, certains élus condamnent le manque de dialogue avec les services de l’Etat. Le maire de Saint-Philippe - Olivier Rivière - a souligné le fait que la ministre des Outre-mer est arrivée à la fin des débats. "La ministre des Outre-mer tient un discours en totale contradiction avec le constat qui est fait par les élus de proximité que nous sommes. Aujourd’hui, nous faisons remonter un constat de terrain qui est alarmant : la situation est difficile" insiste Olivier Rivière, interrogé lundi 24 novembre à Paris, à l’issue de la première journée du Congrès des maires.
Du côté du ministère, on assure travailler sur la question du manque de dialogue. "S’il y a coupure, il faut que l’on y travaille et c’est une des raisons pour lesquelles je mets en place des assises sociales autour des préfets pour faciliter le dialogue" a déclaré George Pau-Langevin.
En attendant ces assises, les maires ultramarins devraient déposer une motion concernant la réduction des dotations, elle sera présentée jeudi en clôture du congrès.