Comme annoncé à Angoulême vendredi dernier, François Hollande effectuera prochainement des déplacements intérieurs.
On l’avait compris. Face à la côte de popularité désastreuse de François Hollande, il fallait qu’il se rattrape. Il l’a commencé en fin de semaine dernière par Angoulême en visitant une école d’enfant autiste. François Hollande a bien touché les cœurs en murmurant aux oreilles d’un enfant autiste, qui lui a demandé conseil pour rester calme, en disant "Moi aussi, il y a des moments où les gens m’énervent mais je reste calme. Fait comme moi et tu verras".
Cette fois, c’est pour effacer l’image des "sans dents" qu’il a pris soin de visiter un foyer pour personnes précaires à Clichy. Mardi matin, il est attendu dans les Hauts-de-Seine pour un déplacement non inscrit à l’agenda officiel et qui portera sur l’exclusion.
A 9 heures, le chef de l’Etat visitera des associations humanitaires, à trois jours de la journée mondiale de lutte contre l’exclusion. Il est programmé qu’il se rende dans les locaux et participe à des tables rondes avec le Secours populaire, ATD Quart monde, les Restos du cœur, la Croix rouge, des associations engagés dans le plan contre la précarité adopté en décembre 2012. La secrétaire d’Etat chargée de la lutte contre l’Exclusion, Ségolène Neuville, sera à ses côtés.
Face à l’accusation de Valérie Trierweiler d’avoir traité les pauvres de "sans dents", François Hollande a réagi en niant fermement. Pour lui, c’est une calomnie qui le contredirait dans ses convictions.