Bruno Le Maire, candidat à la présidence de l’UMP, a révélé sa stratégie pour faire face à l’offensive médiatique de l’ancien président, Nicolas Sarkozy.
Face à l’offensive médiatique de Nicolas Sarkozy, le député de l’Eure, candidat à la présidence de l’UMP, se pose en candidat sérieux et éthique. Avec pour objectif un score suffisant pour peser face à l’ancien président. Invité au journal de 20 heures de TF1 lundi, Bruno Le Maire contre-attaque et affirme : "Je compte gagner parce que notre parti a besoin de renouveau".
Le député UMP "veut un parti dirigé par un président 100% à droite et 100% disponible", déclare-t-il. Il s’est en outre porté "garant de la bonne organisation de primaires" qui seront "ouvertes" pour sélectionner le candidat à la présidentielle de 2017 comme le réclament Alain Juppé et François Fillon. Tandis que de son côté, Nicolas Sarkozy a laissé planer le doute, dimanche soir, sur l’éventuelle tenue d’une primaire en 2016 s’il était président de l’UMP.
L’objectif du challenger de Nicolas Sarkozy est également de jouer la carte de l’identité de droite face à un Nicolas Sarkozy qui prône l’ouverture. "Il n’y aurait plus de clivage gauche-droite ? Je suis certain qu’il existe. Je veux prouver que nous sommes un parti de droite républicaine", a-t-il répété en insistant sur le mot "républicaine". "Ne faisons pas ce cadeau à Marine Le Pen (de dire qu’il n’y a plus de clivage)...", a-t-il lancé comme un défi adressé à Nicolas Sarkozy.
Enfin, Bruno Le Maire a précisé "Je ne voudrais pas qu’on se trompe d’élection" le 29 novembre, jour de l’élection du nouveau président UMP par les militants du parti, "l’objectif n’est pas de prendre la revanche sur 2012", a-t-il souligné. "Ce qui compte pour moi ce sont les militants", a-t-il encore plaidé, en n’oubliant que "les militants avaient réglé 11 millions d’euros" suite au dépassement des frais de campagne de la présidentielle de Nicolas Sarkozy.