En marge de son retour attendu, Nicolas Sarkozy propose de fusionner l’UMP et l’UDI sous un nouveau nom afin d’éviter une dispersion des candidatures et des voix lors du premier tour de l’élection présidentielle 2017.
Les ambitions présidentielles de Nicolas Sarkozy ne sont un secret pour personne. Et pour son grand retour, l’ex-chef de l’Etat voudrait frapper un grand coup. Dans son édition de ce jour, Le Parisien révèle que l’ancien chef de l’Etat compte convoquer en 2015 un "grand congrès refondateur", au cours duquel il proposera aux militants d’acter la fusion entre l’UMP et l’UDI.
Selon le quotidien, il s’agit d’une stratégie pour faire face à la menace Marine Le Pen et unir la force des droites afin d’éviter la dispersion des candidatures et des voix en 2017. Nicolas Sarkozy aurait ainsi évoqué ce projet devant Jean-Louis Borloo, l’ex-président du parti centriste, qu’il a reçu dans ses bureaux de la rue de Miromesnil. Le Parisien évoque également une rencontre entre Nicolas Sarkozy et l’ancien ministre, Hervé Morin. Ce dernier d’expliquer : "Envisager l’hypothèse que notre candidat ne soit pas issu de l’UDI en 2017 n’est pas un manque d’ambition pour notre parti".
Un projet qui fait déjà polémique aux seins de l’UDI. "Il n’y a pas d’hommes providentiels, pas plus à l’UDI qu’à l’UMP ou au MoDem", avait déjà expliqué au début de l’été Yves Jégo. Le centriste a d’ailleurs réagi ce vendredi matin aux informations du Parisien en postant sur son compte Twitter : "Non l’UDI n’est pas a vendre ! Avec @Chantal_Jouanno nous garantirons l’indépendance de l’UDI #NiFusionNifederation". Chantal Jouanno, ancienne ministre du gouvernement Fillon, a également posté le même tweet : "Non l’UDI n’est pas a vendre ! Avec @yvesjego nous garantirons l’indépendance de l’UDI #NiFusionNifederation".
L’UDI doit élire son président le 15 octobre prochain (second tour le 13 novembre). Quant à l’UMP, l’élection de son président se déroulera le samedi 29 novembre, le second tour est prévu le 6 décembre.