Face à un taux record d’impopularité, aggravé par le déballage de Valérie Trierweiler dans son livre, François Hollande a réagi dans une conférence de presse. L’occasion pour lui de marteler « J’agis et j’agirai jusqu’au bout. »
En marge d’une conférence de presse au sommet de l’Otan à Newport (Pays de Galles), François Hollande a pris la peine de réagir face au brûlot sur sa relation avec l’auteure de "Merci pour ce moment", Valérie Trierweiler. " Il y a des questions de principe en cause. Il y a la fonction présidentielle, elle doit être respectée, non pas pour préserver la personne qui a la charge de conduire la France (...) Mais (pour) préserver nos institutions qui sont le socle de la République.", a-t-il souligné.
"Mobilisé depuis 48 heures" par les débats du sommet, le chef de l’Etat a annoncé "Pour ce qui me concerne, je n’accepterai jamais, je dis bien jamais, que puisse être mis en cause ce qui est l’engagement de toute ma vie, je dis bien de toute ma vie, de tout ce qui a fondé ma vie politique, mes engagements, mes responsabilités, les mandats que j’ai exercés ", son ex-campagne l’ayant qualifié d’"homme cassant envers les plus pauvres", comme le révèle Le Figaro.
Et c’est avec assurance qu’il a lancé : "Je ne vais pas laisser mettre en cause la conception de mon action au service des Français et notamment de la relation humaine que j’ai avec les plus fragiles, les plus modestes, les plus humbles, les plus pauvres, parce que je suis à leur service et parce que c’est ma raison d’être. Tout simplement ma raison d’être".
Avec une cote de confiance qui est au plus bas, 13%, le locataire de l’Elysée affirme sans ambages : "Je suis à mi-mandat. Il n’y a pas de sondage qui puisse interrompre le mandat que donne le peuple au président de la République ". Puis, il martèle, "Mon devoir c’est de ne pas céder à je ne sais quelle pression ou d’être commentateur. C’est de régler les grandes questions qui sont posées à la France. Je ne dévierai pas de cette règle de conduite. J’agis et j’agirai jusqu’au bout".