Le ministre de la Jeunesse, Marc-Philippe Daubresse, a annoncé mercredi la création d’une "cellule" chargée d’accompagner et de prévenir les risques liés aux "apéros" géants ainsi qu’un renforcement de la lutte contre l’alcoolisation excessive des jeunes.
PARIS (AFP) - Le ministre de la Jeunesse, Marc-Philippe Daubresse, a annoncé mercredi la création d’une "cellule" chargée d’accompagner et de prévenir les risques liés aux "apéros" géants ainsi qu’un renforcement de la lutte contre l’alcoolisation excessive des jeunes.
"On va organiser une cellule opérationnelle réactive, qui soit capable en trois jours d’organiser un système de prévention et d’organisation" pour "limiter au maximum les risques qui pourraient exister dans telle ou telle manifestation festive", a-t-il expliqué lors d’une conférence de presse organisée à l’issue d’une réunion avec une quinzaine d’associations et d’organisations de jeunesse.
"En lien avec les ministères concernés, les associations et les organisations de jeunesse et de prévention qui le souhaitent", la cellule pourra par exemple "assurer des actions d’animation et de prévention sur place", a précisé son cabinet dans un communiqué.
Parallèlement, M. Daubresse veut renforcer la lutte contre la consommation excessive d’alcool par les jeunes : un groupe de travail commun avec le ministère de la Santé sera chargé de faire des propositions.
Enfin, le gouvernement va créer un groupe de travail, composé de sociologues, de représentants des médias et de jeunes, pour améliorer l’image des jeunes, souvent mise à mal par la médiatisation de certains faits divers, selon M. Daubresse.
Interrogée en marge du point de presse, Claire Guichet, président de l’organisation étudiante Fage, a trouvé l’idée de la cellule d’urgence "intéressante", tout en se demandant "comment elles (allaient) fonctionner".
Marie Portal (Union des mutuelles étudiantes régionales) a aussi salué cette idée car "les collectivités locales n’ont pas cette capacité de mobilisation rapide".
Gaëlle Kergutuil, de la LMDE (Mutuelle des étudiants), s’est interrogée sur la question des moyens financiers qui seraient alloués aux projets annoncés par M. Daubresse. "Nous n’avons pas eu de réponse", a-t-elle ajouté, tout en se disant "contente que le gouvernement se saisisse de ces sujets".