Des salariés en grève de La Poste ont occupé pendant plusieurs heures lundi les locaux de la direction départementale du groupe postal à Nanterre (Hauts-de-Seine) pour protester contre une restructuration des tournées de distribution dans le département, a-t-on appris de sources concordantes.
NANTERRE (AFP) - Des salariés en grève de La Poste ont occupé pendant plusieurs heures lundi les locaux de la direction départementale du groupe postal à Nanterre (Hauts-de-Seine) pour protester contre une restructuration des tournées de distribution dans le département, a-t-on appris de sources concordantes.
Une quarantaine de manifestants se sont rassemblés vers midi devant les grilles du centre de tri du courrier de Nanterre avant de s’introduire dans les locaux de la direction départementale de La Poste pour demander à être reçus.
Selon un responsable Sud-PTT des Hauts-de-Seine, Gaël Quirante, les grévistes - auxquels s’est joint pendant un temps le porte-parole du NPA Olivier Besancenot - ont quitté les lieux vers 21 heures, après avoir obtenu une promesse de rencontre du groupe postal.
"Nous allons les rencontrer mardi matin à 10 heures. Nous avons donc décidé de partir : nous verrons à l’issue de la réunion de mardi quelle suite donner au mouvement", a indiqué à l’AFP M. Quirante
Les postiers grévistes, issus des bureaux de Poste de Châtillon, Clamart et Asnières (Hauts-de-Seine), ont cessé le travail, certains depuis le 26 avril, pour protester contre le projet "Facteurs d’avenir", qui prévoit une restructuration de la distribution du courrier dans le département.
Selon les grévistes, qui demandent la suspension de cette restructuration, ce projet va se traduire par des suppressions de tournées (3 en moins à Châtillon, 7 à Clamart, 4 à Asnières) et par la disparition du "facteur de quartier", les facteurs étant amenés à interchanger leurs tournées.
D’après La Poste, "des propositions significatives" ont déjà été faites aux grévistes vendredi dernier dans le cadre d’un protocole de sortie de grève. "Malgré ces nouvelles propositions, les organisations syndicales ont refusé de signer le protocole", a assuré lundi le groupe dans un communiqué.